Les Croquants
Publié par Marie-France Imbert dans Sorties spectacles · Mardi 22 Oct 2024 · 2:00
Sur les traces de l’ Insurrection des Croquants à Villefranche
Notre déambulation démarre Place Notre Dame, où comme en 1643 tout a commencé et a fini. Sur la place, coeur de la Bastide, se trouvent la Maison Commune, un Corps de Garde, une Halle, la Collégiale et de riches Hôtels Particuliers
En haut de la rue de la République, se déroule l’incident entre Lafourque (sellier) et Jean de Pomairols (collecteur de la Taille) ce qui a conduit à une émeute
Nous empruntons la rue du Consulat où siègent quatre Consuls, représentants chacun d’une Gâche ( le Puech, l’Église, le Gua et la Fontaine)
Nous arrivons rue Camille Roques , où se trouvait la maison de Jean Petit (chirurgien venant de Montpezat du Quercy après une carrière dans l’Armée Royale). Condamné à mort sa maison fut rasée et la Pyramide d’Infamie dressée par l’autorité royale fut rapidement et discrètement détruite.
Nous poursuivons rue Jean de Pomairols, où un autre vide marque l’emplacement de la maison de Raymond la Peze (ouvrier agricole)
En continuant dans cette même rue, on arrive devant l’Auberge des Trois Pigeons (cordonnerie actuellement) où un groupe de personnes fut arrêté pour délit de « sales gueules »
En dehors des remparts Faubourg Savignac se trouvait la maison de Lapaille (maçon et cabaretier)
Nous nous dirigeons ensuite au Couvent des Cordeliers (actuelle Sainte Famille) où fut organisé une réunion publique sur la Taille.
Nous descendons jusqu’au Pont Vieux dit des Consuls, emplacement stratégique pour la prise de la ville par les insurgés.
Le retour se fait par la rue de la République, vers la Collégiale, en passant devant la maison de l’avocat Jean Cabrol, qui avec le médecin Desbruyères
ont laissé des témoignages sur les événements
Sur la Place Notre Dame furent exécutés deux des trois chefs croquants (Jean Petit et Lapaille) au supplice de la roue, trois compagnons par pendaison et quarante neuf prisonniers envoyés aux galères
Le troisième leader La Fourque fut aussi condamné à la roue à Najac (pour l’exemple)
Ici se finit notre parcours, qui fut très riche en informations sur ce mouvement qui dirigea la ville pendant cent dix jours